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Contrôle radioprotection radiologie conventionnelle

  • par RP
  • 25 mars, 2020

La radioprotection en radiologie

Les risques d’exposition externe et/ou interne des travailleurs sont au centredes préoccupations des instances et autorités de l’État.La réglementation prévoit différents types de contrôles sur les installationset appareils émettant des rayonnements ionisants. Installations concernées :Toute source, installation et appareils émettant des rayonnements ionisants(sources scellées, sources non scellées, générateurs électriques de rayons X,accélérateurs de particules).Contexte réglementaire : Art. R.4452-12 du Code du Travail et R. 1333-44 du Code de la SantéPublique relatifs à la protection des travailleurs contre les dangers desrayonnements ionisants Arrêté du 21 mai 2010 portant homologation de la décision n°2010-DC-0175 de l’Autorité de Sûreté Nucléaire du 4 février 2010 précisantles modalités techniques et les périodicités des contrôles prévusaux articles R. 4452-12 et R. 4452-13 du Code du Travail ainsiqu’aux articles R. 1333-7
par RP 25 mars, 2020
Deux décrets visent à mieux intégrer les risques liés aux rayonnements ionisants dans la démarche générale de prévention des risques professionnels.Ces décrets ont été pris dans le cadre de la transposition de la directive 2013/59/Euratom1. Ils s‘appliquent dans tous les secteurs utilisant les rayonnements ionisants et visent l‘ensemble des travailleurs, qu'ils soient salariés ou indépendants.Délimitation des zones et classement des travailleursLe zonage des pièces sera facilité et rendra mieux compte la réalité des risques en faisant la somme des doses sur des périodes plus longues. Le classement des travailleurs, pour les situations à très faibles enjeux radiologiques comme dans les cabinets dentaires, permettra sans doute à terme de considérer que les travailleurs ne sont pas exposés. Le port d‘un dosimètre individuel ne sera alors plus systématique. Par contre, le suivi des doses d‘ambiance sera toujours nécessaire pour s‘assurer du bon fonctionnement des générateurs
par RP 25 mars, 2020
Ces contrôles, prévues à l’article R. 4452-12 du code du travail et organisés aux articles R. 4452-14 et suivants, permettent de s’assurer que les moyens de protection radiologique mis en œuvre demeurent efficaces et que les ambiances de travail respectent les valeurs de référence. Il convient de distinguer :les contrôles techniques internes réalisés pour le compte de l’employeur ;les contrôles techniques externes réalisés par l’IRSN ou par un organisme agréé par l’ASN (distinct de celui assumant la fonction de personne compétente en radioprotection).Ces contrôles sont indépendants, l’un ne se substituant pas à l’autre.Les modalités des contrôles de radioprotection sont précisées par l’arrêté du 21 mai 2010 précité.
par RP 25 mars, 2020
La protection face aux risques liés aux radiations lors d’examens radiographiques fait l’objet d’une attention soutenue des pouvoirs publics depuis quelques années. Les principales mesures de radioprotection sont (source : Semaine vétérinaire, 1292) :informer et former les acteurs professionnels sur les principales consignes de sécurité ; éviter les expositions inutiles aux rayonnements, minimiser le temps d’exposition, respecter les distances, ne jamais placer les mains dans le faisceau primaire, même avec des gants plombés, etcassurer un suivi médical : le vétérinaire non salarié le met en œuvre pour lui-même ; les salariés sont soumis à une visite d’aptitude préalable à l’emploi, puis à un suivi médical renforcé (SMR) avec une visite annuellefournir des équipements de protection : le vétérinaire est responsable de la fourniture, de l’entretien et du contrôle des équipements de protection individuelle (EPI) pour ses employés ou les tiers exposés aux rayonnements
par RP 25 mars, 2020
L'évolution importante des équipements radiologiques et des matériels implantables génère un accroissement sensible des actes radioguidés depuis une dizaine d'années. Le bénéfice réel pour les patients de ces pratiques justifie leur développement. Ces actes peuvent être pratiqués à l'aide d'installations fixes dédiées et spécifiques, de scanographes, mais aussi grâce à des installations mobiles dans des structures non conçues à cet effet, tels que les blocs opératoires. La complexité de ces actes et la durée d'utilisation des rayonnements nécessaires peuvent entraîner des expositions importantes chez les personnels et les patients s'ils ne sont pas maîtrisés. De nombreuses spécialités médicales réalisent dorénavant des actes invasifs guidés par l'image. L'optimisation des doses aux patients dépend principalement du niveau de formation et de qualification des équipes soignantes, des performances intrinsèques au matériel utilisé, du réglage des paramètres techniques.
par RP 25 mars, 2020
Le chef d’établissement ou l’employeur mettant en œuvre des rayonnements ionisants (centre de radiologie, cabinet vétérinaire, cabinet dentaire, hôpital, industriel, faculté...) est tenu de faire réaliser un contrôle de radioprotection initial, suite à modification, puis périodique de son ou de ses installations soumises à déclaration ou à demande d’autorisation.Il doit aussi prendre les mesures générales administratives et techniques nécessaires pour assurer la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles susceptibles d'être causés par l'exposition aux rayonnements ionisants et, pour cela, désigner notamment une personne compétente en radioprotection (PCR) dûment formée.En outre, les dispositifs médicaux de radiodiagnostic sont assujettis à des contrôles initiaux puis périodiques. Ces contrôles sont réalisés en interne et en externe par un organisme agréé.
par RP 24 mars, 2020
La production d’électricité, mais aussi les hôpitaux,les universités et certaines industries non nucléaires génèrentdes déchets radioactifs. Toutes les réglementations propres aux déchets en général s’appliquent aux déchets radioactifs.Mais les déchets radioactifs émettent des rayonnements et présentent de ce fait un risque spécifique pour la santé de l’homme et de l’environnement.Il convient donc de les gérer avec des précautions particulières, depuis leur production jusqu’à leur destination définitive.La création de filières d’élimination adaptées constitue un enjeu majeur pour l’ensemble des acteurs en présence, les industriels, les autorités réglementaires, les pouvoirs publics,les communautés locales et la population.
par RP 24 mars, 2020
Les dégâts des rayonnements sont très variables dans la matière vivante. L'ionisation provoquée dans les cellules le long du parcours des particules est susceptible d'entraîner des modifications chimiques non seulement au niveau de molécules simples comme l'eau, mais d’agresser des structures aussi complexes et cruciales que les molécule d’ADN.

Dans la cellule, l’élément le plus sensible est le noyau et sa molécule d’ADN qui porte le code génétique des cellule du vivant. Le rayonnement dégrade ce code génétique en cassant cette molécule ou en altérant les bases qui la composent. Nos cellules sont donc à priori fragiles. Mais le plus souvent, si le dommage est limité la cellule peut réparer l’altération de l’ADN . Si le dommage est important, il peut provoquer la mort de la cellule -: c'est l'apoptose. Dans ce cas il s'arrête à la perte d'une cellule. Mais, il existe cependant une probabilité faible mais non nulle d'une réparation fautive.La concentration en radon de l’air est mesurée en Bq/m3, nombre de désintégrations par mètre cube et par seconde. A l’échelle de la France, la moyenne des concentrations dans les habitations est de 90 becquerels par mètre cube (Bq/m3), à comparer à 20 en Angleterre et 108 Bq/m3 dans un pays granitique comme la Suède. Ces moyennes cachent de grandes disparités.

En tant qu’agent cancérigène du poumon, le radon vient toutefois loin derrière le tabac qui provoque chaque année en France le décès de 19000 hommes et 3000 femmes. On estime que respirer sa vie durant un air à 3000 bq/m3 (une concentration très élevée) équivaudrait à fumer 20 cigarettes par jour. La concentration moyenne étant de 90 Bq/m3, le français moyen est exposé à l’équivalent de 0,6 cigarette par jour. Un risque en général faible, mais inégal : une personne sur cent vit dans des maisons où la concentration dépasse 1000 Bq/m3 (l’équivalent de 6 cigarettes).


par RP 24 mars, 2020
La concentration en radon de l’air est mesurée en Bq/m3, nombre de désintégrations par mètre cube et par seconde. A l’échelle de la France, la moyenne des concentrations dans les habitations est de 90 becquerels par mètre cube (Bq/m3), à comparer à 20 en Angleterre et 108 Bq/m3 dans un pays granitique comme la Suède. Ces moyennes cachent de grandes disparités.

En tant qu’agent cancérigène du poumon, le radon vient toutefois loin derrière le tabac qui provoque chaque année en France le décès de 19000 hommes et 3000 femmes. On estime que respirer sa vie durant un air à 3000 bq/m3 (une concentration très élevée) équivaudrait à fumer 20 cigarettes par jour. La concentration moyenne étant de 90 Bq/m3, le français moyen est exposé à l’équivalent de 0,6 cigarette par jour. Un risque en général faible, mais inégal : une personne sur cent vit dans des maisons où la concentration dépasse 1000 Bq/m3 (l’équivalent de 6 cigarettes).


par RP 24 mars, 2020
L'écorce terrestre contient des atomes radioactifs qui sont la source d'une radioactivité naturelle : le thorium-232, l'uranium-235 et l'uranium-238. Dotés de très longues durées de vie (de l'ordre du milliard ou de plusieurs milliards d'années), ils sont encore loin d'avoir disparu et font pour cette raison partie intégrante de notre environnement. Avec leurs produits de filiation, ces radionucléides sont responsables du rayonnement « tellurique », le rayonnement des roches. Celui-ci conduit surtout à une faible exposition externe au rayonnement gamma, aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur des bâtiments.

Le rayonnement peut d'ailleurs être plus élevé à l'intérieur, suite à la présence de radionucléides (noyaux radioactifs) dans les matériaux de construction. Ce n'est pas le cas pour les constructions en bois, qui ne contient que très peu de radionucléides. Le bois n'offre cependant qu'une protection limitée contre le rayonnement gamma qui provient du sol.
par RP 24 mars, 2020
Bien que présent en quantité infinitésimale dans l’atmosphère, le radon est un gaz radioactif. Un fois inhalé, le radon continue sa décroissance radioactive à l’intérieur des poumons. Ses descendants solides irradient les cellules les plus sensibles des bronches. L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) a reconnu en 1987 le radon comme cancérigène pulmonaire humain Les estimations du risque dû au radon sont tirées des études anciennes sur les travailleurs dans les mines d'uranium.

Ces études ont établi qu'une exposition trop importante accroissait le risque de cancer du poumon. La prévention de ce risque dans les mines repose aujourd'hui essentiellement sur la ventilation des galeries souterraines. Le radon présente la particularité d'être le plus dense de tous les gaz. Dans des locaux fermés, il reste au niveau du sol et s'accumule dans les espaces clos comme les maisons et notamment dans les caves et les espaces confinés
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